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Aide au retour à domicile après hospitalisation : Tout savoir sur l’ARDH

By Financement27 min read

Aide au retour à domicile après hospitalisation : Tout savoir sur l’ARDH

Le retour à domicile après une période d’hospitalisation peut s’avérer être une étape délicate, en particulier pour les personnes âgées. La transition entre l’environnement hospitalier et le domicile nécessite souvent un accompagnement adapté pour garantir une récupération optimale et prévenir les complications. C’est dans ce contexte que le dispositif d’aide au retour à domicile après hospitalisation a été mis en place. Cette mesure, conçue pour faciliter la réadaptation des seniors à leur environnement familier, offre un soutien précieux durant les premières semaines suivant la sortie de l’hôpital.

L’objectif principal de ce programme est de permettre aux personnes âgées de retrouver progressivement leur autonomie tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé. Ce dispositif, qui s’inscrit dans une démarche de prévention, vise à réduire les risques de réhospitalisation et à favoriser un rétablissement serein dans un cadre de vie familier. En proposant une gamme de services adaptés aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire, l’aide au retour à domicile après hospitalisation contribue à améliorer la qualité de vie des seniors et à soulager leurs proches aidants.

Dans cet article, nous explorerons en détail les différents aspects de ce dispositif essentiel, en abordant notamment ses modalités de mise en place, les critères d’éligibilité, les types d’aides proposées, ainsi que les démarches à effectuer pour en bénéficier. Nous verrons également comment cette aide s’articule avec d’autres dispositifs existants et quelles sont les perspectives d’évolution de ce programme dans le contexte actuel du vieillissement de la population.

Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH)

Comprendre le dispositif d’aide au retour à domicile après hospitalisation

Le dispositif d’aide au retour à domicile après hospitalisation, communément appelé ARDH, est une mesure mise en place par les caisses de retraite pour accompagner les personnes âgées lors de leur retour à domicile suite à une hospitalisation. Ce programme vise à faciliter la transition entre l’hôpital et le domicile en proposant un ensemble de services adaptés aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire.

L’ARDH s’inscrit dans une démarche globale de prévention de la perte d’autonomie et de maintien à domicile des seniors. Elle permet de sécuriser le retour à domicile en offrant un soutien temporaire, généralement sur une période de trois mois, afin de favoriser une récupération optimale et de prévenir les risques de complications ou de réhospitalisation.

Ce dispositif repose sur une évaluation personnalisée des besoins de la personne âgée, réalisée par un professionnel qualifié. Cette évaluation permet de déterminer les services et aides nécessaires pour assurer un retour à domicile dans les meilleures conditions possibles. Le plan d’aide ainsi élaboré peut comprendre différentes prestations, telles que :

  • l’aide à domicile,
  • le portage de repas,
  • la téléassistance
  • ou encore des aides techniques pour l’aménagement du logement.

L’ARDH se distingue d’autres dispositifs d’aide à domicile par son caractère temporaire et sa mise en place rapide, généralement dans les 48 heures suivant la sortie d’hospitalisation. Cette réactivité permet d’assurer une continuité dans la prise en charge de la personne âgée et de répondre efficacement à ses besoins immédiats.

Les critères d’éligibilité à l’aide au retour à domicile après hospitalisation

Pour bénéficier de l’aide au retour à domicile après hospitalisation, plusieurs critères doivent être remplis. Ces conditions d’éligibilité visent à cibler les personnes âgées qui ont le plus besoin de cet accompagnement temporaire pour faciliter leur retour à domicile.

1- La caisse de retraite

Tout d’abord, le dispositif s’adresse principalement aux retraités du régime général de la sécurité sociale, de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) ou du Régime Social des Indépendants (RSI). Les personnes âgées de 55 ans et plus peuvent y prétendre, avec une attention particulière portée aux personnes de 60 ans et plus.

2- Le niveau d’autonomie GIR

Un critère important concerne le niveau d’autonomie de la personne. L’ARDH est destinée aux personnes évaluées en GIR 5 ou 6 selon la grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources). Cette classification correspond à des personnes relativement autonomes mais qui peuvent avoir besoin d’une aide ponctuelle pour certaines activités de la vie quotidienne.

3- Le non-cumul des aides

Il est également nécessaire que la personne ne bénéficie pas déjà d’autres prestations similaires, telles que l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) ou l’Allocation Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP). L’ARDH n’est pas cumulable avec ces aides.

4- Le lieu de résidence

Le lieu de résidence est aussi pris en compte. La personne doit résider à son domicile ou au domicile d’un proche. Les personnes vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou en famille d’accueil ne sont pas éligibles à ce dispositif.

5- Les revenus

Enfin, les ressources du demandeur sont prises en considération. Bien qu’il n’y ait pas de plafond de ressources à proprement parler, le montant de l’aide accordée varie en fonction des revenus du bénéficiaire.

Il est important de noter que ces critères peuvent légèrement varier selon les caisses de retraite et les régions. Il est donc recommandé de se renseigner auprès de sa caisse de retraite pour connaître les conditions précises d’attribution de l’ARDH.

Les 7 différentes prestations proposées dans le cadre de l’ARDH

L’aide au retour à domicile après hospitalisation propose un éventail de prestations visant à répondre aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire. Ces services sont conçus pour faciliter la réadaptation de la personne âgée à son environnement domestique et favoriser son rétablissement dans les meilleures conditions possibles.

  1. L’une des principales prestations offertes est l’aide à domicile. Elle peut inclure diverses tâches telles que l’entretien du logement, la préparation des repas, l’aide à la toilette, l’habillage ou encore l’accompagnement pour les courses. Cette assistance permet à la personne âgée de se concentrer sur sa récupération tout en maintenant un cadre de vie agréable et sécurisé.
  2. Le portage de repas est une autre prestation fréquemment proposée dans le cadre de l’ARDH. Ce service assure la livraison de repas équilibrés au domicile du bénéficiaire, ce qui peut s’avérer particulièrement utile lorsque la personne n’est pas en mesure de préparer ses repas elle-même.
  3. La téléassistance est également souvent incluse dans le plan d’aide. Ce dispositif permet à la personne âgée d’alerter rapidement les secours en cas de chute ou de malaise, offrant ainsi une sécurité supplémentaire et une tranquillité d’esprit tant pour le bénéficiaire que pour ses proches.
  4. Des aides techniques peuvent être mises en place pour faciliter le quotidien et prévenir les risques d’accident. Il peut s’agir par exemple de l’installation de barres d’appui, de rehausseurs de toilettes ou encore de tapis antidérapants.
  5. Dans certains cas, l’ARDH peut également couvrir des frais liés à l’aménagement du logement. Ces adaptations visent à rendre l’environnement plus sûr et plus adapté aux besoins de la personne âgée, comme l’installation d’une rampe d’accès ou la modification de la salle de bain.
  6. Le transport accompagné peut faire partie des services proposés, notamment pour les rendez-vous médicaux de suivi post-hospitalisation. Ce service permet de s’assurer que la personne âgée puisse se rendre à ses consultations en toute sécurité.
  7. Enfin, un accompagnement social peut être mis en place pour aider la personne à effectuer certaines démarches administratives ou pour l’orienter vers d’autres dispositifs d’aide si nécessaire.

Il est important de souligner que le plan d’aide est personnalisé et que les prestations accordées varient en fonction des besoins spécifiques de chaque bénéficiaire, tels qu’évalués par le professionnel en charge du dossier.

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Le processus de demande et de mise en place de l’ARDH

La demande d’aide au retour à domicile après hospitalisation suit un processus bien défini, visant à assurer une prise en charge rapide et adaptée aux besoins de la personne âgée. Ce processus implique plusieurs étapes et acteurs, de l’initiation de la demande à la mise en place effective des services.

La première étape consiste généralement en l’identification du besoin d’aide. Cette identification peut être faite par l’équipe médicale de l’établissement hospitalier, le service social de l’hôpital, ou parfois par la personne âgée elle-même ou ses proches. Il est crucial que cette démarche soit initiée avant la sortie d’hospitalisation pour permettre une mise en place rapide des services.

Une fois le besoin identifié, un dossier de demande d’ARDH doit être complété. Ce dossier peut être rempli par le service social de l’hôpital ou par la personne âgée avec l’aide de ses proches. Il comprend des informations sur la situation personnelle du demandeur, son état de santé, et ses besoins spécifiques.

Le dossier est ensuite transmis à la caisse de retraite dont dépend le demandeur. Il est important de noter que la demande doit être effectuée avant la sortie d’hospitalisation ou dans les 48 heures suivant le retour à domicile pour être recevable.

À réception du dossier, la caisse de retraite procède à une évaluation rapide de la situation. Si les conditions d’éligibilité sont remplies, un accord de principe peut être donné, permettant la mise en place immédiate des services les plus urgents.

Dans les jours qui suivent le retour à domicile, un professionnel mandaté par la caisse de retraite effectue une visite au domicile du bénéficiaire. Cette visite permet d’évaluer plus précisément les besoins et de définir un plan d’aide personnalisé.

Sur la base de cette évaluation, la caisse de retraite valide le plan d’aide définitif et informe le bénéficiaire des services accordés et de leur durée. Les prestataires de services sont alors contactés pour la mise en place effective des aides.

Tout au long de la période d’aide, un suivi est assuré pour s’assurer que les services mis en place répondent bien aux besoins du bénéficiaire. Des ajustements peuvent être effectués si nécessaire.

À l’issue de la période d’aide, généralement de trois mois, une nouvelle évaluation peut être réalisée pour déterminer si une prolongation de l’aide est nécessaire ou si d’autres dispositifs d’aide à long terme doivent être envisagés.

Le financement de l’aide au retour à domicile après hospitalisation

Le financement de l’aide au retour à domicile après hospitalisation est un aspect important à comprendre pour les bénéficiaires potentiels et leurs familles. Ce dispositif est principalement financé par les caisses de retraite, mais le montant de l’aide et la participation financière du bénéficiaire peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs.

Le montant global de l’aide est plafonné à 1800 euros pour une durée maximale de trois mois. Ce plafond peut être ajusté en fonction des besoins spécifiques du bénéficiaire et des services mis en place. Il est important de noter que ce montant couvre l’ensemble des prestations accordées dans le cadre de l’ARDH, qu’il s’agisse de l’aide à domicile, du portage de repas, de la téléassistance ou d’autres services.

La participation financière du bénéficiaire est déterminée en fonction de ses ressources. Cette participation peut varier de 10% à 73% du coût total des services. Les personnes aux revenus les plus modestes bénéficient ainsi d’une prise en charge plus importante, tandis que celles disposant de ressources plus élevées auront une participation plus conséquente.

Pour déterminer le niveau de participation, les caisses de retraite utilisent un barème national qui prend en compte les revenus mensuels du foyer. Ce barème est régulièrement mis à jour pour s’adapter aux évolutions du coût de la vie.

Il est à noter que certaines prestations, comme les aides techniques ou l’aménagement du logement, peuvent faire l’objet d’un financement spécifique, parfois sous forme de subvention ou de prêt à taux zéro.

Les caisses de retraite versent généralement l’aide directement aux prestataires de services conventionnés. Le bénéficiaire n’a donc pas à avancer les frais, il ne règle que sa part de participation aux prestataires.

Dans certains cas, des financements complémentaires peuvent être mobilisés, notamment auprès des mutuelles ou des caisses de retraite complémentaire. Il est donc recommandé aux bénéficiaires de se renseigner auprès de ces organismes pour connaître les aides supplémentaires auxquelles ils pourraient avoir droit.

Enfin, il est important de souligner que l’ARDH est une aide temporaire. À l’issue de la période d’aide, si des besoins persistent, d’autres dispositifs de financement à plus long terme peuvent être envisagés, comme l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) pour les personnes en perte d’autonomie plus importante.

L’articulation de l’ARDH avec d’autres dispositifs d’aide

L’aide au retour à domicile après hospitalisation s’inscrit dans un écosystème plus large de dispositifs d’aide aux personnes âgées. Il est important de comprendre comment l’ARDH s’articule avec ces autres aides pour optimiser la prise en charge globale de la personne âgée.

Tout d’abord, il faut souligner que l’ARDH est une aide temporaire, conçue pour répondre à un besoin ponctuel lié à une hospitalisation. Elle n’a pas vocation à se substituer à des aides plus pérennes comme l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). D’ailleurs, ces aides ne sont pas cumulables avec l’ARDH.

Cependant, l’ARDH peut jouer un rôle de transition vers ces dispositifs à plus long terme. Par exemple, si à l’issue de la période d’ARDH, il s’avère que la personne a besoin d’une aide plus durable, une demande d’APA peut être initiée. L’évaluation réalisée dans le cadre de l’ARDH peut alors servir de base pour cette nouvelle demande.

L’ARDH peut également s’articuler avec d’autres aides ponctuelles. Par exemple, elle peut être complétée par des aides techniques financées par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) dans le cadre de son action sociale. Ces aides peuvent permettre l’acquisition de matériel adapté pour faciliter le quotidien de la personne âgée.

Dans certains cas, l’ARDH peut être mise en place en complément de services déjà existants. Par exemple, si la personne bénéficiait déjà d’une aide ménagère avant son hospitalisation, l’ARDH peut venir renforcer temporairement cette aide pour faciliter la période de convalescence.

Il est également important de mentionner le lien entre l’ARDH et les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ou l’hospitalisation à domicile (HAD). Bien que ces services relèvent du domaine médical et soient pris en charge par l’Assurance Maladie, ils peuvent être complémentaires à l’ARDH pour assurer une prise en charge globale de la personne.

Enfin, l’ARDH peut s’inscrire dans le cadre plus large des programmes de prévention de la perte d’autonomie mis en place par les caisses de retraite. Ainsi, à l’issue de la période d’ARDH, la personne peut être orientée vers d’autres actions de prévention, comme des ateliers d’équilibre pour prévenir les chutes ou des actions de lutte contre l’isolement social.

Cette articulation entre l’ARDH et les autres dispositifs d’aide nécessite une coordination efficace entre les différents acteurs impliqués : services sociaux, professionnels de santé, caisses de retraite, etc. Cette coordination est essentielle pour assurer une continuité dans la prise en charge de la personne âgée et éviter les ruptures dans son parcours de soins et d’accompagnement.

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Le rôle des différents acteurs dans la mise en œuvre de l’ARDH

La mise en œuvre efficace de l’aide au retour à domicile après hospitalisation repose sur l’implication et la coordination de nombreux acteurs, chacun jouant un rôle spécifique dans le processus. Cette synergie entre les différents intervenants est cruciale pour assurer une prise en charge optimale de la personne âgée.

  • En premier lieu, les établissements de santé jouent un rôle clé dans l’initiation du processus. Les équipes médicales et le service social de l’hôpital sont souvent les premiers à identifier le besoin d’une ARDH. Ils sont chargés d’évaluer la situation du patient, de préparer le dossier de demande et de le transmettre à la caisse de retraite compétente. Leur rôle est crucial pour anticiper les besoins et permettre une mise en place rapide des services dès le retour à domicile.
  • Les caisses de retraite, notamment la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail) pour le régime général, la MSA (Mutualité Sociale Agricole) pour le régime agricole, et le RSI (Régime Social des Indépendants) pour les travailleurs indépendants, sont au cœur du dispositif. Elles sont responsables de l’instruction des demandes, de la validation des plans d’aide et du financement des prestations. Elles mandatent également des évaluateurs pour réaliser les visites à domicile et affiner l’évaluation des besoins.
  • Les évaluateurs, qu’ils soient des professionnels des caisses de retraite ou des structures partenaires (comme les CLIC – Centres Locaux d’Information et de Coordination), jouent un rôle essentiel dans la personnalisation de l’aide. Leur visite à domicile permet d’adapter le plan d’aide aux réalités du terrain et aux besoins spécifiques de la personne âgée.
  • Les prestataires de services (aide à domicile, portage de repas, téléassistance, etc.) sont chargés de la mise en œuvre concrète des services auprès du bénéficiaire. Leur professionnalisme et leur capacité à s’adapter aux besoins spécifiques de chaque personne sont essentiels pour la qualité de l’accompagnement.
  • Les professionnels de santé libéraux, notamment les médecins traitants et les infirmiers, jouent également un rôle important. Bien qu’ils ne soient pas directement impliqués dans la mise en place de l’ARDH, leur coordination avec les services d’aide est cruciale pour assurer une prise en charge globale et cohérente de la personne âgée.
  • Les travailleurs sociaux, qu’ils soient rattachés aux caisses de retraite, aux collectivités locales ou aux associations, peuvent intervenir pour accompagner la personne âgée dans ses démarches et assurer le lien entre les différents intervenants.
  • Enfin, la personne âgée elle-même et ses proches aidants sont des acteurs à part entière du dispositif. Leur implication et leur retour sur la qualité des services sont essentiels pour ajuster l’aide en fonction des besoins réels.

La coordination entre tous ces acteurs est un enjeu majeur pour la réussite de l’ARDH. Elle nécessite une communication fluide et une bonne compréhension des rôles de chacun. Des outils de liaison, comme des cahiers de transmission ou des plateformes numériques, peuvent faciliter cette coordination.

L’impact de l’ARDH sur la qualité de vie des bénéficiaires

L’aide au retour à domicile après hospitalisation a un impact significatif sur la qualité de vie des personnes âgées bénéficiaires. Ce dispositif, en facilitant la transition entre l’hôpital et le domicile, contribue à améliorer le bien-être physique et psychologique des seniors tout en favorisant leur autonomie.

L’un des principaux bénéfices de l’ARDH est la réduction du stress lié au retour à domicile. La période post-hospitalisation peut être source d’anxiété pour les personnes âgées, qui peuvent craindre de ne pas être en mesure de gérer leur quotidien. L’accompagnement proposé par l’ARDH permet de rassurer le bénéficiaire et ses proches, en garantissant une présence et une aide adaptée dès les premiers jours du retour à domicile.

La mise en place de services d’aide à domicile contribue à maintenir un environnement de vie sain et sécurisé. L’aide au ménage, à la préparation des repas ou à la toilette permet à la personne âgée de se concentrer sur sa récupération sans avoir à se soucier de ces tâches quotidiennes potentiellement fatigantes ou risquées dans les premiers temps de la convalescence.

L’ARDH joue également un rôle important dans la prévention des complications post-hospitalisation. En assurant un suivi régulier et en facilitant l’accès aux soins de suite (par exemple grâce à l’aide au transport pour les rendez-vous médicaux), le dispositif contribue à réduire les risques de rechute ou de réhospitalisation.

Sur le plan psychologique, l’ARDH peut avoir un impact positif en luttant contre le sentiment d’isolement. Les visites régulières des aides à domicile ou des autres intervenants permettent de maintenir un lien social, particulièrement important dans les moments de fragilité.

Le dispositif favorise également le maintien de l’autonomie de la personne âgée. En proposant une aide adaptée et progressive, l’ARDH encourage le bénéficiaire à reprendre ses activités à son rythme, sans le surprotéger ni le mettre en difficulté. Cette approche contribue à préserver les capacités de la personne et à renforcer sa confiance en elle.

L’impact de l’ARDH s’étend aussi aux proches aidants. En prenant en charge une partie de l’accompagnement, le dispositif permet de soulager les familles, réduisant ainsi le risque d’épuisement des aidants. Cette respiration peut contribuer à améliorer les relations familiales, souvent mises à l’épreuve dans ces situations de fragilité.

Enfin, l’ARDH peut avoir un effet positif sur le long terme en sensibilisant la personne âgée et son entourage à l’importance de la prévention et de l’adaptation du logement. Les conseils prodigués et les aménagements réalisés dans le cadre de l’ARDH peuvent inciter à une réflexion plus large sur le maintien à domicile à long terme.

Il est important de noter que l’impact de l’ARDH peut varier d’une personne à l’autre, en fonction de sa situation personnelle, de son état de santé et de son environnement. Néanmoins, les retours d’expérience des bénéficiaires et des professionnels impliqués soulignent généralement l’effet positif de ce dispositif sur la qualité de vie des personnes âgées après une hospitalisation.

Les défis et perspectives d’évolution de l’ARDH

Malgré son efficacité reconnue, l’aide au retour à domicile après hospitalisation fait face à plusieurs défis et doit continuer à évoluer pour répondre au mieux aux besoins des personnes âgées dans un contexte de vieillissement de la population.

L’un des principaux défis concerne la rapidité de mise en place du dispositif. Bien que l’ARDH soit conçue pour être mise en œuvre rapidement, des délais peuvent parfois survenir, notamment dans la transmission des informations entre l’hôpital et la caisse de retraite, ou dans la mobilisation des prestataires de services. L’amélioration de la coordination entre les différents acteurs et la simplification des procédures administratives sont des axes de travail importants pour optimiser la réactivité du dispositif.

La couverture géographique de l’ARDH est un autre enjeu majeur. Dans certaines zones rurales ou isolées, l’offre de services peut être limitée, rendant difficile la mise en place d’une aide complète et adaptée. Le développement de solutions innovantes, comme la télésurveillance ou la téléconsultation, pourrait permettre de pallier en partie ces difficultés d’accès aux services.

L’adaptation de l’ARDH aux besoins spécifiques de certains publics est également un défi à relever. Par exemple, la prise en charge des personnes atteintes de troubles cognitifs ou de maladies chroniques nécessite souvent des compétences particulières de la part des intervenants. La formation continue des professionnels et le développement de services spécialisés sont des pistes à explorer pour améliorer l’accompagnement de ces publics.

La question du financement à long terme de l’ARDH est également cruciale. Avec le vieillissement de la population, la demande pour ce type de services risque d’augmenter, posant la question de la soutenabilité financière du dispositif. La recherche de nouvelles sources de financement et l’optimisation des ressources existantes sont des enjeux importants pour l’avenir de l’ARDH.

L’évolution technologique offre de nouvelles perspectives pour l’ARDH. L’intégration de solutions connectées (capteurs de chute, piluliers électroniques, etc.) pourrait permettre un suivi plus précis et une intervention plus rapide en cas de besoin. Cependant, ces innovations soulèvent également des questions éthiques et de protection des données qu’il faudra prendre en compte.

La personnalisation accrue de l’aide est une autre piste d’évolution. L’utilisation d’outils d’évaluation plus fins et l’analyse de données pourraient permettre de mieux cibler les besoins de chaque bénéficiaire et d’adapter plus précisément les services proposés.

Enfin, le renforcement du lien entre l’ARDH et les autres dispositifs de prévention de la perte d’autonomie est un axe de développement important. L’ARDH pourrait ainsi s’inscrire dans un parcours de prévention plus global, intégrant par exemple des actions d’éducation à la santé ou de promotion du bien-vieillir.

Ces défis et perspectives d’évolution soulignent la nécessité d’une adaptation continue de l’ARDH pour répondre aux besoins changeants de la population âgée et aux évolutions du système de santé et de protection sociale.

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L’aménagement du domicile après hospitalisation et l’aide Ma Prime Adapt’

L’aménagement du domicile est un aspect crucial du retour à domicile après une hospitalisation, en particulier pour les personnes âgées. Un environnement adapté peut considérablement faciliter la récupération et prévenir les risques d’accidents. Dans ce contexte, l’aide Ma Prime Adapt’ représente une opportunité intéressante pour financer ces aménagements nécessaires.

Ma Prime Adapt’ est une aide financière mise en place par l’État pour encourager l’adaptation des logements au vieillissement et à la perte d’autonomie. Cette aide peut être particulièrement pertinente dans le cadre d’un retour à domicile après hospitalisation, où des aménagements rapides peuvent être nécessaires pour sécuriser le logement.

Les travaux éligibles à Ma Prime Adapt’ incluent notamment l’installation de barres d’appui, le remplacement d’une baignoire par une douche de plain-pied, l’élargissement des portes pour le passage d’un fauteuil roulant, ou encore l’installation d’un monte-escalier. Ces aménagements peuvent grandement faciliter le quotidien d’une personne en convalescence et réduire les risques de chute ou d’accident.

Le montant de l’aide Ma Prime Adapt’ varie en fonction des revenus du ménage et peut couvrir jusqu’à 70% du montant des travaux, dans la limite de 22 000 euros de travaux. Cette aide peut être cumulée avec d’autres dispositifs, comme l’ARDH, pour financer l’ensemble des besoins liés au retour à domicile.

Pour faciliter l’accès à cette aide et accompagner les bénéficiaires dans leurs démarches, la structure Oui Adapt’ a été mise en place. Oui Adapt’ est un service qui accompagne les particuliers tout au long du processus, de l’obtention de Ma Prime Adapt’ jusqu’au suivi des travaux.

L’accompagnement proposé par Oui Adapt’ comprend plusieurs étapes :

  1. L’évaluation des besoins : un ergothérapeute visite le domicile pour identifier les aménagements nécessaires.
  2. La constitution du dossier de demande d’aide : Oui Adapt’ aide à rassembler les documents nécessaires et à remplir les formulaires.
  3. La recherche d’artisans qualifiés : Oui Adapt’ met en relation le bénéficiaire avec des professionnels certifiés pour réaliser les travaux.
  4. Le suivi des travaux : Oui Adapt’ veille au bon déroulement du chantier et à la conformité des réalisations.
  5. L’assistance pour le versement de l’aide : Oui Adapt peut avoir le rôle de mandataire financier et se charger de payer directement les artisans.

Pour conclure sur l’Aide au retour à domicile après hospitalisation (ARDH)

En conclusion, l’Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) constitue un soutien essentiel pour les personnes âgées en perte d’autonomie temporaire. En facilitant l’adaptation du logement et l’accès à des services d’aide à domicile, cette aide permet un retour chez soi dans des conditions optimales de confort et de sécurité. Toutefois, l’ARDH est une aide ponctuelle et limitée dans le temps. Pour des besoins d’adaptation du logement à plus long terme, d’autres dispositifs existent, comme Ma Prime Adapt.

Si vous souhaitez en savoir plus sur Ma Prime Adapt et les solutions d’aménagement adaptées à votre situation, contactez Oui Adapt dès aujourd’hui. Nos experts vous accompagnent à chaque étape pour sécuriser votre domicile et favoriser votre autonomie.

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